Tout commence avec un test de grossesse positif et, plus tard, l’annonce de la nouvelle. Lorsque tout le monde apprend qu’une femme attend un bébé, des soins infinis commencent : s’assurer qu’elle ne se fatigue pas, qu’elle ne bouge pas trop, qu’elle ne mange pas ceci ou cela, qu’elle ne se surmène pas, qu’elle est en bonne santé et qu’elle ne manque de rien. Ensuite viennent les différents tests prénataux qui vont assurer le bon déroulement de la grossesse et que maman et bébé se portent bien.
Voici quelques-uns des tests prénataux courants pratiqués en Suisse :
(Il est important de noter que certains tests prénataux sont proposés de manière systématique à toutes les femmes enceintes, tandis que d’autres sont proposés en fonction des antécédents médicaux de la femme enceinte, de son âge, de son historique familial ou d’autres facteurs de risque.)
Vers la fin de la grossesse, arrivent les dernières semaines avec les cours de préparation à l’accouchement, puis des moniteurs et, enfin, des contractions en prélude à la naissance d’une nouvelle vie.
Pendant l’accouchement, toute l’attention est portée sur la future maman, qui va soumettre son corps à une des épreuves les plus difficiles qu’un être humain doit vivre (et peu importe que ce soit un accouchement par voie basse ou par césarienne, les deux impliquent que la femme donne son corps et son âme pour donner la vie).
Viennent ensuite (si tout se passe bien) un séjour à l’hôpital où les sages-femmes apprendront à la nouvelle maman comment laver, allaiter ou changer la couche de son bébé et, tout en lui parlant de l’importance de la rééducation du périnée, de prendre soin d’elle-même, etc. Le jour de la sortie, les parents recevront des instructions concernant leur nouveau-né (y compris des informations sur la mort subite du nourrisson), et l’aventure commence ! Ils leur donnent un petit être qui dépend 24h/24 et 7j/7 de leurs soins à leur guise : vous pouvez vous en occuper là-bas !
Le seul contact que vous aurez avec les médecins à partir de ce moment sera les contrôles de routine et les visites de votre sage-femme les premières semaines. Le reste, apprenez de l’expérience (ou des livres ou des réseaux sociaux). Qui apprend aux mères à être mères ? « L’expérience vous donne cela », disent-ils.
Mais que se passe-t-il si quelqu’un a le sentiment de ne pas pouvoir tout faire ?
Des chiffres récents le démontrent : entre 10 % et 15 % des femmes vivent un épisode de dépression pendant la période périnatale ; c’est-à-dire avant l’accouchement.
L’une des principales raisons qui peuvent conduire une femme à subir un de ces épisodes est le manque de soutien social pendant la grossesse. Il faut tenir compte du fait que la grossesse est une période au cours de laquelle des changements radicaux et différents se produisent à tous les niveaux, notamment physiques et hormonaux. Ensemble, ils peuvent constituer une bombe à retardement susceptible de nuire à la santé mentale d’une femme. Mais il y a aussi le stress lié à l’inconnu (comment se passera l’accouchement, vais-je y arriver ?, et toute une série de questions que la future mère peut se poser).
Et si nous ne nous préparons pas bien à ce qui va suivre après cette grossesse, la santé mentale qui s’est détériorée pendant la grossesse peut exploser et provoquer une dépression post-partum ou des épisodes de “baby blues” qui, s’ils ne sont pas traités, peuvent durer jusqu’à trois ans après l’accouchement.
Et quelles sont les conséquences de cela ? L’impossibilité de créer un lien solide avec le bébé, en plus de la difficulté à répondre aux besoins du nouveau-né.
Toute cette incertitude peut provoquer une dépression post-partum, mais que se passe-t-il lorsque la santé mentale n’est pas bonne pendant la grossesse ? Il est aussi crucial de choyer psychologiquement la mère que de prendre soin d’elle physiquement dès qu’elle découvre qu’elle est enceinte.
Voici quelques-unes des raisons :
Maintenir une bonne santé mentale pendant la grossesse peut aider à prévenir les complications pour la mère et le bébé. Cela peut inclure la recherche de soutien social et émotionnel, la communication ouverte avec les professionnels de la santé, la participation à des activités relaxantes comme le yoga prénatal ou la méditation, et la prise de temps pour se reposer et se détendre.
Il est également essentiel que les femmes enceintes se sentent à l’aise pour parler de leurs préoccupations avec leur partenaire, leur famille, leurs amis ou leur professionnel de la santé. En cas de besoin, des ressources supplémentaires telles que des conseils en santé mentale ou un soutien psychologique peuvent être bénéfiques.
En résumé, la santé mentale pendant la grossesse est un aspect crucial des soins prénataux. En veillant à maintenir une santé mentale positive, les femmes enceintes peuvent favoriser leur bien-être et celui de leur enfant à naître.