La programmation génétique comprend non seulement les traits hérités des deux parents, mais aussi les informations génétiques qui reflètent ce à quoi votre bébé est exposé et celles des générations qui l’ont précédé : on parle d’épigénétique.
L’exposition nutritionnelle et le mode de vie au cours des 1000 premiers jours permettent de moduler favorablement l’expression des gènes qui pourraient favoriser le développement de maladies chroniques non transmissibles au cours de la vie de l’enfant et sur les générations futures.
Il s’agit notamment du risque d’obésité, d’hypertension, de diabète de type 2 et d’insuffisance coronarienne, chez le futur adulte.
Tous les mécanismes de l’épigénétique ne sont pas encore précisément compris (et ne le seront sans doute jamais), mais des éléments simples de prévention sont prouvés et passent par une nutrition adaptée, notamment durant 4 étapes du développement :
Il n’est jamais trop tard pour agir positivement sur son alimentation ou celle de son enfant !
Voici deux exemples de l’impact que peut avoir l’alimentation pendant les mille premiers jours sur votre bébé :
Les recherches indiquent que si la mère ou le père souffre d’une allergie alimentaire, le bébé a environ 30 % de risque d’en souffrir. Si les deux parents ont des allergies alimentaires, le risque passe à environ 60 %, car le risque d’allergies alimentaires est génétique. Toutefois, la programmation génétique joue également un rôle dans le risque d’allergie. L’alimentation au cours des mille premiers jours a un impact significatif sur la programmation génétique et peut déterminer si le bébé aura ou non une allergie alimentaire.
En plus de bénéficier à la santé future de l’enfant, l’alimentation pendant les mille premiers jours profite directement à la maman. Bien manger pendant cette période est important pour aider à gérer les émotions, à faire face aux nausées matinales, à la fatigue et aux autres symptômes que vous pouvez symptômes que vous pouvez ressentir.