Par contre, cela vaut la peine de se renseigner un minimum sur ce qu’est l’allaitement maternel et ce que cela implique : le rythme du bébé, le fait qu’il y ait des tétées « nutritives » et d’autres pour se sentir en sécurité, s’endormir… Parfois l’allaitement maternel peut être compliqué à mettre en place les 2-3 premières semaines. En être consciente et être bien entourée (réseau de professionnels compétents pour l’allaitement maternel, conjoint/famille/amis, présents pour les tâches quotidiennes si besoin, etc), permet de passer ce cap difficile, poursuivre son projet, pour en profiter ensuite.
il existe des sites internet, des livres, des cours de préparation à l’allaitement, des sages-femmes ou des consultantes en lactation IBCLC qui peuvent répondre à vos questions, ainsi que des groupes de soutien à l’allaitement, comme la Leche League par exemple. Renseignez-vous pendant la grossesse.
Contrairement à ce que pensent de nombreuses femmes enceinte, l’allaitement maternel n’est pas toujours aussi « instinctif » que ce que l’on peut penser. Accoucher, devenir mère, s’occuper de son bébé, est un tel chamboulement, cela peut être difficile d’intégrer des nouvelles informations à ce moment-là.
Pour en savoir plus, vous pouvez vous rendre sur le site de la Promotion de l’allaitement maternel Suisse, celui des consultantes en lactation Suisses (stillen.ch) ou de la Leche League Suisse ou France (lllfrance.org),
Ou lire quelques bandes dessinées :
Et si vous aimeriez avoir beaucoup plus de détails :
« Ma bible de l’allaitement » de Véronique Darmangeat
Je leur proposerai de prendre rendez-vous avec une consultante en lactation IBCLC proche de chez elle (allaiterenromandie.ch) pour discuter de cet allaitement maternel et comprendre pourquoi cela n’a pas fonctionné.
Cela permet aussi d’avoir un premier contact ensemble et pouvoir l’appeler après la naissance pour faire le point si besoin, ou essayer de trouver rapidement des solutions en cas de difficultés. Se constituer un réseau de professionnels en qui on a confiance est essentiel, en cas de difficulté, c’est toujours plus facile et rapide d’appeler le professionnel qui peut vous aider lorsqu’on a déjà eu un contact. Vous avez le droit de demander un 2e avis. Les professionnels n’ont pas toutes les mêmes formations, les mêmes expériences et le même sens de l’observation.
Le tire-lait s’utilise en général, lorsque l’allaitement est bien en place en cas d’absence de la maman, ou plus vite en cas de difficulté (baisse de lactation par exemple).
Il existe 3 sortes de tire-lait :
Si vous devez acheter un tire-lait, il faut 2 fonctions présentes : le réglage du vacum et pouvoir relancer le mode stimulation. Il est également impératif d’avoir une taille de set de tire-lait adapté à la taille de votre mamelon. Pendant la séance de tire-lait, votre mamelon doit être étiré mais pas l’aréole, et il ne doit pas être comprimé. La taille standard ne sera pas forcément votre taille. La taille de votre mamelon évoluera également pendant votre allaitement.
Les assurances prennent en charge une partie de l’achat du tire-lait sur présentation de la facture.
Attendez d’allaiter et de savoir ce dont vous avez besoin pour acheter un tire-lait. La plupart du temps, les femmes qui ont besoin d’un tire-lait les premières semaines, vont avoir besoin d’un tire-lait puissant qui se louera en pharmacie… donc pas d’urgence.
OUI, il n’y a plus de restriction alimentaire avec l’allaitement maternel. Vous pouvez manger de tout, et faites-vous plaisir surtout, c’est bon pour l’allaitement. Si vous le pouvez, manger varié et plusieurs fois par jour. Evitez de sauter des repas. Le lait maternel est une des priorités de votre corps. Celui-ci puisera tout ce dont il a besoin dans vos réserves pour que la composition de votre lait soit optimale. N’hésitez donc pas à poursuivre la prise de vitamines « grossesse et allaitement » et manger de tout.
En médecine chinoise et en naturopathie, il est recommandé de manger « chaud » (soupe, bouillon, gingembre…) plutôt que froid (eau fraiche, crudités, glaces…) pour redonner de l’énergie à votre corps à court et long terme.
Tous les aliments qui ont la réputation de donner des gaz au bébé n’ont pas besoin d’être supprimés. Il faut le faire au cas par cas sur une petite période test, si votre bébé a ce genre de problème. Discutez-en avec un professionnel bien avisé sur ces questions.
Le persil, la menthe et la sauge ont la réputation de diminuer la lactation, mais il faut en manger ou en boire beaucoup sur plusieurs jours pour avoir ces effets.
L’alcool est évidemment à éviter, surtout lorsque le bébé est petit et tète très souvent. Une règle est simple : le taux d’alcool dans le sang est le même que dans le lait.
ET… boire à sa soif suffit ! pas besoin de boire des litres de tisanes d’allaitement, d’eau ou de bouillon, surtout si vous n’aimez pas le goût ou si vous n’avez plus soif… c’est contre-productif.
Dans ces situations, une sage-femme ou une consultante en lactation devrait observer une tétée du début à la fin et vous proposer des astuces pour vous aider et/ou aider votre bébé. Si ce n’est pas le cas ou si cela ne fonctionne pas, demandez rapidement un 2e avis.
OUI, ces risques existent, surtout lorsque l’allaitement est difficile à mettre en place (voir les exemples dans la réponse précédente). Si c’est le cas, le bébé a certainement des difficultés à téter correctement et efficacement. La tétine (lolette et tétine de biberon) renforce ces schémas de succion, c’est ce que l’on appelle « confusion sein-tétine » sur les réseaux sociaux.
La lolette pose également 2 autres problèmes :
En conclusion : plus vous donnez une lolette tard, surtout si votre lactation est bien établie et que vous êtes sûre que votre bébé a une succion efficace qui n’est plus douloureuse, mieux c’est.
Pour en savoir plus : Stillförderung Schweiz – Sucettes
Voici quelques petits repères pour répondre vous-même à la question, en fonction de votre bébé :
Evidemment, si votre bébé prend peu de poids, les règles seront différentes
Voici quelques repères, mais se sont des signes tardifs et votre bébé ne devrait jamais avoir ces signes :
MAIS, avant l’apparition de ces signes, si à 3-4 jours maximum, votre bébé ne reprend pas un petit peu de poids (20g/ jour minimum), faites le maximum pour lancer votre lactation, plus vous vous y prenez tôt, moins il y aura de conséquences sur votre lactation et votre bébé :
Il est difficile de répondre à cette question car chaque situation est différente. Là aussi, prenez contact avec une consultante en lactation IBCLC car elle sera spécialement formée pour vous accompagner.
Par contre, dans cette situation, il est très important de tout favoriser pour que le bébé retrouve le chemin du sein : faire du peau à peau, porter son bébé 24h/24 sa tête SUR le sein, le laisser le lècher, l’encourager, lui proposer le sein dès qu’il fait des mouvements de succion, même s’il dort, lui faire revivre sa naissance, verifier les tensions auprès d’un thérapeute manuel….
L’idéal est que chaque femme trouve ce qui lui convienne et qui fonctionne chez elle. Certaines femmes me disent que le cumin les aide beaucoup, d’autres, les noix de cajou, et encore d’autres les champignons ou l’acupuncture. Nous réagissons toutes différemment.
Par contre, tous ces galactologues n’auront aucun ou quasiment aucun effet, s’ils ne vous procurent pas de plaisir, et SURTOUT si le bébé ne tète pas correctement et que la stimulation des seins n’est pas efficace ou suffisamment fréquente (minimum 6 fois dont au moins 1 tétée entre 0h et 6h)