Lorsque le couple ou la personne en désir d’enfant doit avoir recours au don de sperme ou au don d’ovocytes, de nouvelles implications entrent en jeux. Notamment, celle de laisser rentrer dans le processus une nouvelle personne -le donneur- .
Au CPMA, l’équipe accompagne les couples qui doivent avoir recours au don. Le deuil de sa propre infertilité est une étape essentielle à prendre en considération pour les couples qui envisagent de recourir à un don d’ovocytes dans d’autres pays. Ce processus peut être complexe et émotionnellement éprouvant.
Le recours à un donneur tiers introduit une troisième personne dans le projet de conception d’un enfant. Cela peut soulever des questions et des défis uniques pour les couples, notamment en ce qui concerne l’identité génétique de l’enfant et la manière dont il sera intégré dans la famille.
Pour les couples de femmes mariées, la législation qui permet l’affiliation de suite peut offrir un cadre juridique rassurant. Cependant, cela ne minimise pas les défis émotionnels et relationnels associés au recours à un donneur tiers
Le don d’ovocytes n’est pas légal en Suisse, mais il est autorisé dans d’autres pays. Cette différence de législation soulève des questions importantes, notamment celle de l’origine des enfants conçus à partir d’ovocytes donnés. À mesure que ces enfants grandissent, il est possible qu’ils se posent des questions sur leurs origines biologiques et cherchent à en apprendre davantage sur leur histoire génétique.
En Suisse, le don de sperme est autorisé, mais il est strictement réglementé par la loi sur la procréation médicalement assistée (LPMA) ainsi que par les directives émises par l’Office fédéral de la santé publique. Voici quelques points clés concernant le don d’ovocytes et de sperme en Suisse :
- Cadre légal : La LPMA établit les règles du don d’ovocytes de sperme en Suisse. Ce cadre juridique vise à garantir la sécurité, l’éthique et la transparence dans le processus de don et d’utilisation des gamètes.
- Anonymat des donneurs : En Suisse, le don de sperme est anonyme. Cela signifie que les donneurs ne peuvent pas être identifiés par les receveurs ni par les enfants nés grâce à leur don. La confidentialité de l’identité des donneurs est protégée par la loi.
- Sélection des donneurs : Les donneurs de sperme doivent subir des évaluations médicales et psychologiques approfondies pour s’assurer qu’ils sont en bonne santé physique et mentale. Ils doivent également respecter certains critères d’âge, de santé et de mode de vie.
- Processus de don : Le processus de sperme implique généralement des consultations médicales, des examens médicaux, des analyses de sang et d’autres tests pour évaluer la santé et la fertilité des donneurs. Une fois approuvés, les donneurs fournissent leurs gamètes, qui sont ensuite utilisés dans le cadre de traitements de procréation médicalement assistée.
- Utilisation des gamètes : Les ovocytes et le sperme donnés sont utilisés dans des techniques de procréation médicalement assistée telles que la fécondation in vitro (FIV) pour aider les couples ou les personnes seules à concevoir un enfant. Les gamètes peuvent également être utilisés pour des traitements de préservation de la fertilité, comme la congélation des ovocytes.
- Suivi médical et éthique : Les donneurs d’ovocytes et de sperme bénéficient d’un suivi médical régulier pour surveiller leur santé et leur bien-être. De plus, des protocoles éthiques stricts sont en place pour garantir le respect des droits et de la dignité des donneurs, des receveurs et des enfants nés grâce à leur don.
Quoi qu’il en soit, n’hésitez pas à contacter l’équipe du CPMA Lausanne si vous êtes concernés par ce sujet. Ils sauront vous accompagner et vous aider dans le processus.